Aimé Césaire,
moi qui ne peut m'approprier la culture de mon fils
je pleure
comme beaucoup de martiniquais
le départ du plus bel homme de l'île
moi qui ne peut vous décrire avec justesse
je pleure
que vous ne puissiez plus
rendre humbles
ceux qui vous approchaient
moi qui ne peut dire votre force
je pleure
comme tant d'autres
l'absence, le manque
d'un grand poète,
d'un politique noble
agissant pour le bien de sa cité
votre symbole ne peut s'éteindre
votre flamme est plus vaillante que bien d'autres
au-delà de la mort
au-delà de la place laissée
Aimé Césaire,
comme un oncle lointain
un coeur admirable
au service du bien
un combattant respectable
appelant la fierté des siens
vous qui mettiez vos savoirs
au service du progrès
moi qui ne peut vous tutoyer
alors que vous faisiez partie de la famille
loin, si loin,
trop loin à présent
je ferai en sorte que mon fils ne vous oublie pas
qu'il sache votre parcours
qu'il lise vos discours
qu'il se plonge dans vos poèmes
qu'il vous comprenne
et qu'en grandissant
il garde une part de vous
dans son coeur
par gratitude
en l'honneur
de votre négritude
vous avez permis à tout un peuple de marcher la tête haute
vous lui avez redonné la fierté qu'il méritait
que votre âme repose en paix
que les nôtres sachent garder leçon de vos enseignements
Aimé Césaire, merci à vous, tout simplement.
Stéphanie.
A mes collègues enseignants
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Hommage à Aimé Césaire
Publié par
Stéphanie
à
14:56
Rubrique :
Hommage particulier
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